• Je sors de l’ombre. Patrice, juin 2005.

    Elle :

    -    Égarée par des fantômes séducteurs,
    Fourvoyée dans les méandres de la vie,
    Les matins froids et sans douceur
    Ont éveillé de sa torpeur mon esprit.

    Lui :

    -    Enchainé aux doutes de mes illusions,
    Je n’ai pas vu les flammes de leurs yeux ;
    Celles qui brillent des jais de la séduction,
    Qui embrasent l’âme sous leurs feux !

    Les 2 :

    -    Aujourd’hui enfin je sors de l’ombre,
    Le soleil guide mes pas vers toi…
    Je crois que c’est enfin toi que je veux,
    Je te désire de toute la force de mes vœux…

    Elle :

    -    Tant de mensonges m’ont brûlé les lèvres,
    Des promesses de palais, de princesses et de rêves…
    Mais les matins froids et sans douceur
    Ont sorti mon esprit de sa torpeur…

    Lui :

    -    Je me laissais aller, alanguis, allongé,
    Entre des mains de sirènes aux voix douces ;
    Leurs chants, volupté des sens, m’ont plongé,
    Nu et faible, aux abysses de leurs sources…

    Les 2 :

    -    Pays des merveilles où nos cœurs se charment,
    Paradis sensuel où sèchent nos larmes ;
    Nos corps en fusion brisent leurs fers
    Et découvrent enfin la sortie des enfers…

    -    Tu seras l’œil de mes obscurs songes,
    Moi, je resterai là à te veiller tel un ange.
    Et nous irons parcourir l’Univers
    En quête de vie et de lumières…



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