• Une nuit de douceurs.  Patrice K, le 29 mai 2012.


    Un lumineux rayon joue sur mes yeux assoupis,
    Tourbillonne en lui un halo de poussières d’étoiles.
    Frêle, entre mes bras de sauvage, alanguie,
    Tu es là, allongée, dissimulée d’un simple voile…

    Ton corps nu contre moi : pure merveille
    Instant magique, joie irréelle,
    Monte en moi le tumulte fiévreux
    Qui me consume de mille feux.
     
    Je rêve de déposer sur tes lèvres et ton corps
    Autant de baisers que de mots d’amour,
    Et dessiner de mes doigts gourds
    Une fresque de larmes et d’or.

    Nuit de tendresse
    Et de douce ivresse

    Mes lèvres gardent le suave souvenir
    De la saveur de ton intimité.
    Ma fièvre contient son implorant désir
    Débordant devant tant de féminité…

    En délectation sous l’emprise de tes caresses
    Je glisse en dévotion. Ange ou déesse ?
    Je t’embrasse de douceurs sensuelles…
    Aux souvenirs de nos étreintes charnelles…

    à Rosalie L.


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  • Seulement si… Patrice, juin 2012

    Ah si … Seulement si…
    Si j’avais su…
    Si j’avais osé…
    Si j’avais pu…
    Si j’avais posé
    Juste un regard sur toi…

    Ah si… Seulement si…
    Si j’avais su…
    Si j’avais osé
    Si j’avais pu
    Si j’avais posé
    Mes lèvres sur tes lèvres…

    Ah si … Seulement si…
    Si j’avais su…
    Si j’avais pu…
    Si j’avais eu envie
    Si j’avais compris
    Faire de ma vie un rêve

    Ah si … Seulement si…
    Si j’avais su…
    Si j’avais pu…
    Si j’avais eu envie
    Si j’avais compris
    Que tu étais là pour moi…

    à Rosalie. L


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  •                                              Ô Tavernier. Patrice K, 30 janvier 2003.

       Ô tavernier…
    Dis-moi, tavernier, me serviras-tu une bière ?
    Ce soir, tavernier, tu es mon seul ami !
    Laisse-moi tavernier, je t’en prie, noyer misère,
    Ce soir tavernier, je me plonge dans l’ennui.

       La joie me blesse, le bonheur m’effraie !
    Leurs lois m’agressent et l’horreur m’offrait
    Un monde d’illusions, d’immondes frustrations,
    Jusqu’au petit matin, inondé des chagrins…

       Dis-moi tavernier, pourquoi ces sourires
    Sur ces lèvres trop grasses, avides de mes larmes ?
    Dis-moi tavernier, sers-moi ton délire,
    Que tes alcools fiévreux libèrent mon âme !

       Je me grise aux délices de ces belles félines,
    Je me saoule d’amour pour une nuit câline ;
    Entre les bras satins d’une déesse angélique,
    Aux creux de ses reins en caresses érotiques…

       Dis-moi tavernier si ma bourse se vide,
    M’offriras-tu un verre de ce whisky torride ?
    Qu’il abreuve mes peines et qu’il sèche mon cœur,
    Qu’il apaise mes haines et endorme mes rancoeurs !

       Mais dis-moi tavernier, je t’en prie, sois sincère,
    Crois-tu qu’elles reviendront comme je l’espère ?
    Ou bien ai-je tort de revivre ses souvenirs
    Qui m’tourmentent à m’faire souffrir ?

    Refrain :
    Ô tavernier ! À boire ! À boire !
    Porte-moi tavernier le plus doux des nectars !
    Ô tavernier, conte-moi une histoire,
    Une histoire de fous, une histoire de comptoirs…


       Dis-moi tavernier, suis-je seul à subir martyr ?
    Dis-moi tavernier, suis-je seul à vouloir mourir ?
    Pourquoi me dis-tu d’espérer un monde meilleur
    Alors que tu sais que je n’crois plus au bonheur ?

       Tu me dis tavernier qu’il y a de l’espoir
    Et que malgré tout, faut continuer à croire ;
    Mais tu sais tavernier que cela n’est que mensonge,
    Tu vois tavernier, tout le mal qui me ronge…

       Dis-moi tavernier, pourquoi ces pleurs sur ton visage ?
    Mais où est passé ton éternel rictus d’ange ?
    Ah n’me dis pas que ton épouse demande divorce…
    Ne me dis pas que tu sombres et que tu t’enfonces ???

       Dans les abîmes, l’affliction, gouffres de désolation…
    Non ! Retiens tes sanglots, pense à tous les mots
    Que tu me disais dans mes soirées d’insomnie
    Pour me réconcilier d’avec ma triste vie…

       Tavernier, sers-nous, étanche nos gosiers
    Sors-nous quelques-uns de tes meilleurs rosés
    De liqueurs en rancoeurs buvons sans prière…
    Et qu’il ne reste plus qu’à nous mettre en bière…

      Refrain :
    Ô tavernier ! À boire ! À boire !
    Porte-moi tavernier le plus doux des nectars !
    Ô tavernier, conte-moi une histoire,
    Une histoire de fous, une histoire de comptoirs…



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