• Donne-moi ton âme.


    Le vent dans le ramage

    chante son oraison;

    à mes côté dort un ange,

    sublime être, ma déraison.

     

    Ton coeur de déesse

    brûle mes veines,

    flamme-caresse

    embrase mes peines...

     

    Se déverse en émoi

    une averse de joie;

    ma folie-douceur,

    mes rêves enchanteurs...

     

    La tendresse de tes lèvres

    enfièvre mes rêves,

    me berce de doux songes,

    m'incendie et me ronge...

     

    Refrain :

    Donne-moi ton corps,

    donne-moi ton âme;

    donne-toi si fort

    que j'en oublie mes larmes...

     

    Une terrible moiteur

    me glace le sang,

    je tremble de bonheur,

    tumulte incessant. 

     

    J'ouvre les yeux sur l'obscurité,

    seul dans les ténèbres.

    Des frangrances oubliées

    soufflent leur choeurs funèbres...

     

    Mes mains crispées de joie

    étouffent mes sanglots.

    je divague sur les flots

    de ta peau, divine soie.

     

    Patrice K, 10 février 2004.


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  • Comme un violon sans archer.

    Comme un violon qui perd son archer,

    je n'ai plus de mélodie;

    je ne sais plus où marcher

    sans ses yeux qui me sourient...

     

    Refrain :

    Laissez-moi mourir dans mes rêves !

    Ô ! Laissez-moi m'avilir dans le doute;

    assailli par le vice sans trêve,

    je meurs en bord de cette route...

     

    Des bouquets de pensées de mon âme

    pour toi, fleurissent sans soleil,

    sur le terreau vermeil

    de mon coeur à l'agonie.

     

    Je t'en prie viens les cueillir,

    que tes mains caressent donc mes plaies,

    sans un râle sans un soupir,

    fais de moi ce qu'il te plait...

     

    Patrice K, avril 1998. 


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  • Clore mes paupières.

    Le vent souffle sur les cîmes enneigées

    son air de chagrin...

    Il sait que ce soir mon âme affligée

    dans son tourment s'éteint...

     

    Le monde est dévasté par la terreur,

    ce feu dévore mon coeur.

    Autour de moi, des cris, des pleurs,

    j'erre sur une terre de douleurs...

     

    Les hordes de l'enfer ont déchaîné la haine.

    Ils ont souillé de leurs vices la paix et l'espoir;

    mes yeux ne veulent plus voir

    tant de souffrances, tant de peines...


    Venez poser vos mains sur mon visage

    pour clore enfin mes paupières...

     

    Patrice K, 10 janvier 2004. 
    mis en musique et chant par Mick Sh. et Tortilla Flat.

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