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    Autoroute Castres-Toulouse & RN 126… Point d’étape (août 2011).

     

    Choix des fuseaux (terme technocratique pour désigner le tracé)

     

    Vu que certain-e-s élu-e-s du secteur concerné (de la vallée du Thoré à Toulouse) l’avaient promis à leurs concitoyen-ne-s (mais que vaut une parole d’élu-e ?), vu que certains chef d’entreprise la réclamaient sous prétexte de maintien de l’emploi (chantage irréfutable, n’est-ce pas ?) il devenait évident que le projet d’autoroute « Liaison Autoroutière Castres-Toulouse » (LACT) était en bonne voie de réalisation. Ce ne sont pas les opposant-e-s à ce projet d’intérêt public qui allaient entraver le bons sens de la marche de l’évolution de l’humanité, non ?!

    Il ne restait plus qu’à se mettre d’accord sur le tracé ! Et là, tout à refaire... Personne n’en veut dans son jardin, ni sous ses fenêtres ! Mais pourquoi diantre continuer les concertations ?! On buldozérise et on asphalte que diable ! Mais démocratiquement bien sûr !

     

    En plus de ne pas parvenir à un accord sur les « fuseaux », le problème principal apparaît comme financier… Personne ne veut financer un projet voué à l’endettement ! Sauf si les collectivités publiques s’engagent à payer les entreprises privées qui viendront assumer les travaux de destruction… euh… je veux dire « travaux de réalisation de cette voie structurante ».

    La dernière idée née d’un cerveau lumineux : privatiser la route déjà existante, réalisée grâce à la solidarité financière des générations antérieures.

     

    Si j’ai un conseil à donner : continuons la lutte contre ce projet absurde, sécurisons la route déjà existante en l’améliorant, favorisons le train, le ferroutage, les transports en communs, redynamisons écologiquement et socialement nos régions rurales afin d’éviter d’aller perdre sa vie à travailler à Toulouse, et surtout n’hésitons pas à rejoindre la lutte contre ce projet insensé en apportant notre aide, nos compétences, notre disponibilité ou nos moyens divers au collectif RN 126 (ou aux associations membres de ce collectif).

     

    Aline Chabretier, 30 août 2011.


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